Apprendre le français, c’est pas du gâteau !

La 10e langue la plus difficile à apprendre selon UNESCO

Si la plupart des étrangers sont friands de cuisine française, nombreux sont ceux qui trouvent le français quelque peu … indigeste. Apprendre le français, c’est pas du gâteau comme on dit. Il s’agirait même d’une des langues les plus laborieuses à apprendre. La langue de Molière a en effet été classée par l’UNESCO comme étant la 10e langue la plus difficile à apprendre.

L’apprentissage du français n’est pas toujours évident.

Il n’y a qu’à jeter un œil aux tables de conjugaison françaises avec toutes leurs terminaisons, leurs temps simples et composés, leurs modes (dont le subjonctif), leurs verbes irréguliers… Il existe même de « faux » verbes réguliers, à savoir des verbes en apparence réguliers qui présentent des irrégularités quasi imperceptibles. Parmi eux se trouvent les verbes « jeter » et « appeler », qui doublent leur L ou leur T devant un e muet.  J’écrirai donc : « Je m’appelle Caroline et je me jette à vos pieds. » mais « Vous vous appelez Duchemole et vous vous jetez à mes pieds. » Si l’orthographe nous guide ici dans la prononciation de ces verbes, ce n’est pas toujours le cas en français.

La prononciation constitue assurément un défi majeur pour les nouveaux apprenants.

Contrairement à l’espagnol, l’orthographe du français n’est pas phonétique. Les mots français ne se prononcent pas exactement comme ils s’écrivent. Quand on se lance dans l’apprentissage du français, nul autre choix que d’apprendre à prononcer des mots exubérants comme « oignon », « clef », « arrhes », « houx », « quincaillerie », « un poêle », « une poêle »…

Parmi les difficultés du français figure en effet la distinction entre le genre féminin et le genre masculin, distinction qui n’existe pas dans bon nombre de langues. Comment expliquer que « la joie » soit féminine en français mais « le bonheur » masculin ? Pourquoi le mot « après-midi » est-il à la fois masculin ET féminin ? Et pourquoi le mot « amour » est-il quant à lui masculin au singulier et masculin OU féminin au pluriel ? Tout simplement parce que… c’est comme ça, un point c’est tout !

Mais le pire du pire…

Lorsqu’on apprend le français, c’est sans doute cette phrase, rabâchée à longueur de journées aux oreilles des petits écoliers français : « l’exception confirme la règle ». Car en français, il ne saurait y avoir de règle sans exception(s). Apprendre une règle, c’est aussi se coltiner la liste des exceptions qui vont avec. Les apprenants du français découvrent ainsi par exemple que les noms finissant par -al ont un pluriel en -aux : « un cheval » devient au pluriel « des chevaux », « un bocal », « des bocaux », etc. Mais attention ! Il y a bien sûr des exceptions. Certains noms en -al prennent un -s au pluriel. « Un bal » ne se transforme pas en « des baux » (ça, c’est le pluriel de « bail » ) mais en « des bals » – à ne pas confondre avec « des balles », évidemment.

Si le français est retord et regorge de difficultés en tout genre, il reste plus facile à apprendre que neuf autres langues (à savoir le mandarin, le grec, l’arabe, l’islandais, le japonais, le finnois, l’allemand, le norvégien et le danois). Ça vous fait une belle jambe, n’est-ce pas ? Mais rassurez-vous : la difficulté d’apprentissage du français est somme toute relative. Elle dépend beaucoup de la provenance des apprenants. Un locuteur hispanophone ou italianophone aura ainsi davantage de facilité à l’apprendre qu’un apprenant chinois ou japonais. Le français reste donc, en règle générale, une langue complexe à apprendre mais la bonne nouvelle, c’est que, là aussi, il y a des exceptions.

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